23rd mars Pharmacie : le marché mondial passe la barre des mille milliards de dollars



Pharmacie : le marché mondial passe la barre des mille milliards de dollars
2014 aura été une belle année pour le marché pharmaceutique mondial. Le secteur a surfé sur une croissance de 8,8%, pour atteindre un chiffre…

Les pays émergents resteront le moteur principal de la croissance d’ici à 2018.

2014 aura été une belle année pour le marché pharmaceutique mondial. Le secteur a surfé sur une croissance de 8,8%, pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 1.000 milliards dollars (924 milliards d’euros). Portées par la demande dans les pays émergents, les ventes devraient continuer à croître de 4 à 7 % d’ici à 2018 , selon le spécialiste des données de santé IMS Health.

Les pays émergents vont continuer à être le moteur principal avec des taux de croissance annuels de 10 à 11% en Chine, au Brésil ou en Inde. « Mais le principal changement par rapport à la période 2009-2013, sera le retour en force de l’innovation avec des nouveaux produits très performants, destinés à de larges populations et pouvant revendiquer des prix élevés, alors que le poids des pertes de brevets devrait s’alléger » explique Vincent Bildstein, président de IMS Health France. Cela devrait permettre à certains marchés matures comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni d’afficher une croissance solide (+6,4 % et +5,1 % par an).

Le marché français en revanche devrait continuer à stagner même avec l’impact du Sovaldi (traitement coûteux contre l’hépatite C). La pénétration des génériques est par ailleurs stabilisée (à 67 % fin 2014) « ce qui pourrait conduire le Ministre de la santé à mettre en place un plan de relance » observe Claude Le Pen, consultant pour IMS Health.

Dans ce contexte, le modèle économique des « big pharmas » apparaît moins pertinent, estime le cabinet. S’ils tirent parti de la croissance des pays émergents, ce sont malgré tout les laboratoires locaux qui sont les principaux gagnants du développement de ces marchés.

En matière d’innovation, les grands groupes diversifiés ne sont pas forcément les mieux placés. […]

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